Le Fuji S3 Pro, tout en restant d'utilisation simple, offre un grand choix d'images. Fuji, fort de son expérience dans les films argentiques, à créé un capteur révolutionnaire, associé à des logiciels puissants et novateurs, le Fuji S3 permet pour la première fois, de générer des images égalants les films argentique. La plus grande avancée est au niveau de la plage dynamique. En mode W2, le Fuji S3 restitue des images avec autant, voir plus de détails, qu'avec un film argentique.

Le capteur "Super CCD SR II" est le coeur du Fuji S3 Pro. Ce capteur est révolutionnaire tout en étant "évident". Les ingénieurs de chez Fuji se sont inspirés de leur expérience en matière de film argentique. Une émultion argentique est composée de grains de différentes tailles afin d'otenir une amplitude plus importante dans la définition des images. Le capteur "Super CCD SR II" est contitué de deux types de photodiodes, des "S pixels", au nombre de 6,45 millions dans le cas du S3 et des "R pixels" également au nombre de 6,45 millions.
Les "S pixels" sont des photodiodes standard, leur sensibilité est équivalente à celle des autres types de capteurs. Les "R pixels" sont des photodiodes beaucoups plus petits ce qui les rends moins sensibles à la lumière. Quand un "S pixel" est soumis à une haute lumière, il finit par saturer, ce qui donnera un pixel "brulé". Quand un "S pixel est brulé, un "R pixel" continue à enregistrer des informations. La combinaisons de ces photodiodes peut permettre d'obtenir jusqu'a 400% d'informations supplmentaires !

Grace à ce capteur très particulier, le S3 propose 3 plages dynamiques. La combinaison des "S pixels", des "R pixels" et d'un logiciel très complexe, génère des images comportant 100%, 230% (W1) ou 400% (W2) d'informations. Cela ce traduit par des détails dans les très hautes lumières, mais également dans les basses lumières.

Les 3 modes sont illustrés ci-dessous par un exemple. Pour chaque mode, l'image du haut montre les zones sur ou sous exposées. Les zones brulées apparaissent en rouge et les zones sous-exposées en bleu.

Ci-contre, deux images illutrant une photo prise avec une plage dynamique standard. Presque toutes les zones blanches sont brulées. C'est souvent ce qui arrive avec la pluspart des appareils numériques du marché.

Ci-contre, deux images illutrant une photo prise avec une plage dynamique W1 (230%). Il n'y a presque plus de zones brulées ou sous-exposées.

Ci-contre, deux images illutrant une photo prise avec un plage dynamique W2. On gagne encore un peu de définition dans les hautes et basses lumières. La différence est moins visible qu'en W1 par rapport au mode standard, mais il y a une différence visible.

La technologie du capteur "Super CCD SR II" est une avancée majeure dans le monde des appareils photos numériques. Cette technologie ne suffit pas sans des logiciels puissants permettant de tirer le meilleur du capteur. Là encore c'est une réussite pour les ingénieurs de chez Fuji. A partir des informations du capteur, qui peuvent atteindrent plus de 20Mo pour un fichier RAW, le firmeware est capable de générer des images de 1 à 12 Mpx en JPG avec une plage dynamique plus ou moins importante. C'est un des facteurs qui rendent le Fuji un peu plus lent que ses concurents. Le traitement d'un fichier RAW sur un PC, peut prendre plusieures minutes. Maintenant que je connais mieux le Fuji S3, je reste surpris de sa rapidité à générer des JPG d'une telle qualité, en moins d'une seconde. Reste ensuite à enregistrer les fichiers, là Fuji a un peu négligé cet aspect avec un buffer de 128Mo seulement.
A choisir entre la vitesse et la qualité des images, j'ai choisi la qualité, et je ne le regrette absolument pas.